Le mariage homosexuel

Le mariage homosexuel

L’homosexualité et la question du mariage pour tous…

S’il y a un sujet qui picote, que dis-je, qui brûle, c’est bien celui-là. C’est LE sujet chaud du moment. Alors retour en arrière…

Le mariage homosexuel 1

Depuis que le mariage existe, l’on a toujours marié les personnes de sexes différents : selon les vœux de la religion et par la suite du tissus social, le mariage n’est que l’officialisation d’un amour dit « naturel ».

Cela sous entend que lorsque deux personnes du même sexe s’aiment, cela n’a rien de naturel.

Il s’agirait de « contre-nature »…

En même temps, on nous aura fait comprendre que finalement ce qui est naturel ce sont les actes de l’homme civilisé, l’homme de culture. Entendu que les rapports homo sont l’apanage des sauvages.

Ainsi dans la nature il y aurait plusieurs niveaux : le « sauvage » et le « civilisé », qui dans son état de culture, cultive le « naturel non-sauvage », un « naturel sain (t) » pourrait-on dire.

Et pourtant l’homosexualité, ne date vraiment pas d’aujourd’hui. La Grèce antique (haute référence culturelle pour l’occidental!) en est l’exemple le plus connu. Preuve que ce qui est « bien » ou « pas bien » n’est qu’en rapport avec une culture donnée, dans une époque précise.

Reprenons ; alors d’un côté l’on aurait l’espèce « bonobo », cousins à 98% génétiquement identiques l’espèce humaine (homo sapiens sapiens). Et de l’autre côté, ben…les autres.

Bonobos, qui pour éviter les conflits, forniquent en tous sens, hétéro et homosexuellement.

Qu’on se rassurent il ne font pas que cela dans la journée.

2% seulement nous séparent de cet homonidés (famille des grands singes comprenant les bonobos, les chimpanzés, les gorilles et….l’homme). Regardez d’ailleurs l’extrême ressemblance à la naissance entre les bébés homonidés : bébé homme gorille et bébé humain, on les confondrait presque. Il en est de même de la qualités des soins de puériculture et du niveau de dépendance du juvénile envers la femelle.

Toujours pas convaincu ? Alors sachez que nous sommes tous bisexué dès la naissance : nous possédons tous un côté féminin et un côté masculin. Avez-vous déjà vu un homme allaiter ? Ce téton ne sert à rien…

La solution est chimique (hormonale) et ce dès la 5ème semaine de grossesse. Avant, l’embryon est à la fois mâle et femelle. Son code génétique ne sait pas encore exprimé. De même pour les hormones : si la testostérone se trouve préférentiellement chez l’homme, elle est aussi présente chez la femme (ne serait-ce que pour les poils).

Alors de là penser que l’homme est un animal…Eh bien oui, l’homme n’est qu’un animal social.

Mais le plus con, il faut bien le dire : nous ne sommes pas les seuls à nous entre-tuer, les fourmis elles aussi guerroient pour le territoire ; mais nous sommes la seule espèce à tuer notre espace vitale. Nous sommes aussi la seule espèce à « occup fess de moun » (à nous occuper des fesses des autres)…Si, si, sérieusement.

Un grand besoin chez nous de nous sentir plus que l’autre. D’ailleurs, les film « La planète des singes », ou « Independance Day » auront carburés au box-office ; cela montre bien l’angoisse humaine : se faire dominer à son tour par une autre espèce. Un grand besoin de sentir que nous dominions l’autre, que nous sommes plus que lui et lui moins que nous. L’asservissement de l’autre pour notre propre jouissance, peut-importe ce que ressent l’autre. Là est la définition du pervers.

En empêchant les personnes du même sexe de se marier, de s’aimer au même niveau que tout le monde (c’est bien ce qu’on leur demandent ; s’aimer, mais pas comme les autres), en les empêchant de vivre comme tout le monde, c’est faire des homos, des citoyens de seconde classe. Cela me rappelle quelques événements historiques : Hitler avec les juifs, les tziganes, les slaves, les témoins de Jéhovah et bien entendu les homosexuels (lui aura carrément mis tout ce petit monde au même niveau).

Et localement, eh bien , l’esclavage et l’engagisme, faisant des noirs et des indiens, des sous-hommes.

Bref, si l’on regarde un peu le débat, un constat s’impose : certains descendant des français réduits à l’asservissement pendant la seconde guerre mondiale, certains descendants d’esclaves pendant la période coloniale, ne feraient peut-être, finalement que reproduire, sur autrui ce que leurs ancêtres auraient jadis connus…La discrimination, ou la non reconnaissance identitaire. O té, fait pitié…

J’avais entendu d’un peuple ayant vécu « dans le temps lontan », l’asservissement et prônant maintenant la tolérance, l’égalité entre toutes communautés…

Il me semblait qu’elle devait montrer l’exemple.

Je quitte le registre philosophique pour aller vers le domaine scientifique. Il n’a jamais été prouvé scientifiquement (par étude respectant les critères empiriques cela s’entend) que les enfants issus de parents homo, devenaient à leur tour homo…

Ce n’est finalement qu’une croyance.

Si tous les enfants issus d’un environnement homo deviennent homo, alors tous les enfants d’hétéro sont hétéro…C’est aristolécien ! Mathématique, quoi !

Eh bien il n’en n’ai rien, que dalle !

S’il y a des enfants homos chez les hétéros, il y a donc des enfants hétéros chez les homos !

Pas peu fier de la démonstration, je l’avoue.

L’homosexualité ne s’attrape pas, ce n’est pas une maladie. Et on n’a pas à en guérir. Tout gay n’est pas un pédophile en puissance ni un sidéen.

D’autant que beaucoup d’ados, passent aussi par cette phase de doutes sur leur sexualité, voire même pratique une certaine homosensualité (un lien homosexuel sans passage à l’acte corporel envers le même sexe) : la comparaison des pénis dans les vestiaires, les échanges d’habits voire même de dessous (les dessous étant ce qu’il y a de plus personnel, intime), les douches prises entre filles, voire les masturbations entre garçons autour de films porno…

Il n’est aussi par rare de voir apparaître le style androgyne dans notre jeunesse actuelle.

Au temps des « blousons noirs » de se maquiller…Chez les techtoniks se pose la question du genre « métro-sexuel », ce jeune homme très soigneux de son apparence, finalement beaucoup moins matcho (et pas moins viril semble t’il) que son aîné.

Par ailleurs, tout garçon qui aime la danse classique ou fille qui joue avec une perceuse et un tournevis en plastique, ne sont pas nécessairement homosexuels… Un gay n’est pas forcément efféminé, ni une lesbienne n’aurait le look camioneuse…Remarquez, je n’avais pas pensé à demander à la vendeuse de M. Bricolage s’il elle était lesbienne…

Pourquoi parler d’enfants dans le mariage homo ? Parce que tout le monde n’est pas dupe, nous savons très bien que cette loi autorisant le mariage gay et lesbien, est un premier pas vers l’adoption et le recours aux mères porteuses. De toute façon, officiellement pour l’un et officieusement pour l’autre; c’est déjà le cas.

Qu’on arrête de se voiler la face ; si l’on reconnaît à l’homo le droit à aimer un autre être humain dans le Pacs, donc on lui reconnaît son humanité, on doit lui reconnaître alors l’envie et donc la possibilité d’aimer une descendance. Qu’en bien même cette descendance n’est pas génétique…la qualité de l’amour n’est pas dans l’ADN, mais dans le coco.

L’homosexualité, ce n’est pas à proprement parlé un choix : ce n’est pas moi qui décide d’aimer les femmes et/ou les hommes. C’est la vie. Il est aussi difficile de stopper une érection à la vue d’une belle femme, si l’on aime les femmes, qu’il est difficile de stopper son érection devant un bel-homme, si l’on aime les hommes…Y aurait-il quelque chose de naturelle à cette affaire ?

Et puis, vous le savez bien, il n’est pas si rare d’introduire à la quarantaine un nouveau partenaire dans son couple..

Beurk l’homosexualité ? Pourtant les films porno lesbiens ont grand succès chez le mâle hétéro ; idem pour l’envie de partager sa compagne avec un autre homme. Malgré-tout La question homosexuelle gêne d’avantage l’homme que la femme. La femme ayant tendance à montrer d’avantage de tolérance et à exprimer ses émotions. Connaissez-vous beaucoup d’hommes qui avouent pleurer quand ils souffrent ?

Avoir des « idées » homosexuelles ou mêmes des rêves, est courant. Voire même très courant, en particulier chez l’adolescent. Mais cela n’a rien à voir avec les quelconques signes d’une homosexualité ! Si lorsqu’on est un homme, l’on rêve de se faire pénétrer par un pénis, cela ne fait pas de vous un gay. L’interprétation des rêves n’est pas si facile. Le rêve s’interprète avec un professionnel. Pas dans les livres « clefs en mains ».

Bon et si malgré tout, vous êtes certain de cette attirance pour le même sexe ?

Si votre enfant se dit homo et en est convaincu ? En tant que parent, on s’en retrouve un peu comme saisi, certains parents se reprochent des choses, commence à imaginer un scénario (« c’est à cause de ta mère, elle t’a trop couvé quand tu étais petit », « il va attraper le sida »…). Des fois en tant que parent, on s’en doutait un peu qu’il était homo. Il y avait des signes, des attitudes qui laissaient planer un doute quand il était petit ou ado. Mais des fois on tombe réellement des nues.

« Mais que va penser ton père ? Et la famille ? Et les voisins ? Et le prêtre ? ».

Quoi qu’il en soit cela ne vous empêche pas d’aimer votre enfant comme avant. Homo ou pas, il reste votre enfant. Par ailleurs, en vous disant ce qu’il est profondément, il vient de vous donner toute sa confiance. L’essentiel n’est-il pas qu’il soit heureux ?

Avant cette loi, il fallait pour le parent, faire le deuil du fantasme que vous aviez à son propos : celui d’un homme ou d’une femme qui lorsque vous l’imaginiez dans le futur, serait marié, aurait des enfants. Faire le deuil de votre fantasme d’être grand-parent…Si la loi passe, la question est réglée !

Alors hypocrisie collective ? Pas si simple. Disons que c’est la société et à fortiori certaines religions qui poussent l’homme à s’enfermer dans un fonctionnement à tout prix viril. Et pourtant on rappellera les David et Jonathan et la pratique du Kama-Sutra…

L’on entend ça et là, « qu’on a rien contre les homos », « qu’ils peuvent vivre comme tout le monde ». Et bien juridiquement non, aujourd’hui ce n’est pas cas.

GOULOIS David, Psychologue clinicien, psychothérapeute et sexologue, consultation au cabinet, St Pierre : 0693917865

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